J'écris ce blog pour faire connaître mon sport - ma passion - à tous. Certaines sections s'adressent surtout aux débutants, comme la rubrique "Gestuelle et techniques d'escalade", d'autres relatent mes voyages ou bien les dernières compétitions auxquelles j'ai participé ou assisté. N'hésitez pas à me laisser vos commentaires!
Affichage des articles dont le libellé est Divers. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Divers. Afficher tous les articles

vendredi 23 mars 2012

Amis de la planète, manifestez-vous!

Bon, vous n'allez peut-être pas me croire - et je suis la première étonnée -, mais il y a 5497 pages de mon blog qui ont été lues depuis que j'ai commencé à l'écrire, il y a de un peu moins de deux ans. Mais le plus étonnant, c'est que j'ai découvert qu'il était possible de savoir de quel pays provenait les visiteurs. Sans étonnement, je constate que la majorité sont au Canada; je ne me serais pas attendue à autre chose. La surprise, c'est qu'il y une grande partie de visiteurs Français (ou peut-être des Québécois en France), Américains, Belges, Russes... voyez vous-même la liste ci-dessous, même des Slovènes. Je suis abasourdie! Et pourtant, rarement de commentaires, bons ou mauvais. Des lecteurs fantômes... à moins qu'ils soient simplement tombé sur le blog pour très vite passer à autre chose.

Enfin, si vous prenez la peine de lire ceci, s'il-vous-plait, laissez-moi un petit commentaire! Ce qui vous passe par la tête! Votre nom, votre pointure de chausson, votre marque favorite, vos spots favoris. N'importe quoi, vraiment. Amis de la planète, grimpeurs et grimpeuses, manifestez-vous!


Canada
  3 264
France 
1 107
États-Unis
  193
Belgique 
128
Allemagne 
115
Russie  
86
Suisse  
83
Pays-Bas
   37
Royaume-Uni  
32
Slovénie
  26

mardi 27 décembre 2011

Es-tu un grimpeur?



Tu sais que té un grimpeur quand


1- Tu possèdes des varappes, un baudrier et un petit sac de magnésie.

2- Tu comprends la différence entre le bloc, les voies et le solo; tu connais surement aussi l'escalade sportive et l'escalade traditionnelle, peut-être même l'artif!

3- Tu vas grimper à l'extérieur de temps en temps, pour décrocher du métro, boulot, dodo. La belle vie!

4- Ton cercle d'amis grimpeurs s'élargit de jours en jours. Les grimpeurs sont si chaleureux, et on a toujours besoin d'un bon partenaire.


Tu sais que té un grimpeur motivé quand

1- Tu regardes la météo qu'il va faire dans chaque ville du Québec, même en hiver, au cas où.

2- Sur 300 amis Facebook, il y en a 200 qui ont une photo d'escalade comme photo de profil.

3- Dans tes partys, il y a des concours de tractions (pull up) et de biceps, et tout le monde parle avec des mots bizarres comme "dégaine", "multipitch", "escalade simultanée".
4- Tu as de la misère à être là aux fêtes de famille : Pâques, Action de Grâces et même Noël!


Tu sais que tu es vraiment obsédé par la grimpe quand

1- Tu ne regardes même plus la météo, tu vas grimper même si on prévoit de la pluie. Deux fois sur trois, tu avais raison.

2- Tu regardes des vidéos d'escalade et tu connais des noms obscurs d'athlètes complètement disjonctés et de voies que tu ne feras jamais.
3- Ton enfant vient à peine de commencer à parler, et il dit "Allez, allez, monte les pieds".
4- Tu fêtes ton anniversaire en allant grimper avec tes potes dans une salle d'escalade pour ne pas perdre de jour de grimpe!


Tes amis pensent que tu es vraiment trop maniaque de la grimpe quand

1- Tu grimpes encore en hiver sur du rocher avec des hot pad, et t'es pas dans un pays chaud!!!
2- Tu grimpes presque tous les jours : le repos, c'est pour les mauviettes.

3- Tu as pratiquement délaissé tes "anciens amis", à moins qu'ils ne viennent faire de la moulinette de temps en temps...
4- Après avoir fait le tour du monde et visiter plusieurs sites, tu as convaincu toute ta famille de venir fêter Noël à El Potrero Chico!

lundi 26 décembre 2011

Mon premier Noël sans elle

Voilà maintenant 11 mois que tu es partie. Probablement vers des horizons plus doux, entourée d'anges et de musique. Peut-être as-tu même rencontré en chemin Jack Layton, qui lui aussi nous a quitté trop vite, tristement. Les journées continuent, et j'y trouve même encore de la joie. Mais un premier Noël sans toi, ça été la plus dure épreuve depuis ton départ. L'esprit de Noël, c'était toi. Les plus beaux sapins chaque année. Les guirlandes, les boucles cousues à la main, la dinde, la sauce, l'esprit de famille, tout. Cette année, on a fêté quand même. Il fallait bien. Pour toi, j'ai fait un sapin, emballé des cadeaux; j'ai même fait jouer de la musique de Noël chez moi. Je n'avais jamais fait cela, depuis toutes ces années où j'habite seule et loin. Jamais je n'avais décoré mon chez-moi. Je l'ai fait pour toi, pour que tu viennes me voir et que tu sois heureuse. Et tu es venue me voir, dans mes rêves. Mais la tristesse s'est tout de même emparée de moi. Elle s'est immiscée tranquillement, subtilement. J'ai fait semblant de ne pas être trop triste, mais mon corps a refusé de suivre. La fatigue s'est installée à la place des larmes, comme pour faire changement.

Je sais que demain, après-demain ou l'an prochain, les choses iront mieux. Je sais que certains jours je me réveillerai sans être triste. Je sais que la vie continue. Vraiment? Oui, elle continue, un battement à la fois, un rêve à la fois... Il faut bien y croire, sinon à quoi bon.

Aujourd'hui, je suis allée retrouvé mon viel amour, l'escalade. Cet ami, cet amant, qui est toujours là quand j'en ai besoin. L'odeur du gym, son air plein de magnésie et de poussière - et pourtant si chaleureux - les gens qui s'entraînent et crient, le mouvement, la respiration, la concentration. Dans les moments difficiles, il me reste toujours l'escalade, heureusement. Cette passion qui me rappelle à chaque instant de vivre le moment présent et de persévérer, un mouvement à la fois.

Joyeux Noël Maman, où que tu sois.


xxx

mercredi 25 mai 2011

samedi 5 février 2011

Un hommage à ta vie, un hommage à ma mère, Klau del Sol


Claudette, le 24 décembre 2010 xox
Aujourd'hui maman, ce n'est pas ton départ que nous devons pleurer, même si le chagrin nous étreint et qu'il est difficile de passer à côté
Mais c'est surtout ta vie que nous devons célébrer, et tous les trésors que tu y a apportés

Tu étais Maman, Klau pour les intimes, la générosité incarnée, et rien n'avait d'égal à tes yeux que le plaisir de donner et d'aider, de partager et de communiquer

Tu détenais une joie de vivre, une lumière et une magie d'une rare beauté, et tous ceux qui t'ont croisée ressentaient cette énergie unique
Ton plus grand rêve était d'avoir une famille et de beaux enfants, et en tout point tu as été comblée
Malgré les embûches, les moments difficiles et les soucis, tu as élevé quatre beaux enfants et trois petits-enfants magnifiques
Tu nous a fait à ton image, forts et fous
Et fiers aussi...
Fiers d'être tes enfants
Fiers d'être de ton sang

Tu te souciais peu du qu'en-dira-t-on, et chacune de tes actions était empreinte d'une confiance et d'une assurance sans pareilles
Pour cela, nous t'avons toujours admirée

Tu aimais la vie, ses mystères et ses beautés, et tu t'émerveillais devant toutes ses manifestations avec une innocence enfantine
Rien n'effacera à jamais de nos mémoires le souvenir de ta fougue et de ta force de caractère

Tu as toujours été là pour nous dans les moments difficiles, et tu le seras encore, car à présent, c'est dans nos coeurs - et dans nos rêves - que tu vis

Et aucun jour ne passera sans que nous pensions à toi
Aucune fête ne sera célébrée sans que nous parlions de toi
Et chaque nuit que la vie fera, nous aurons une prière pour toi
Amen
xxx


lundi 1 novembre 2010

Retour aux sources






Partout dans les blogues d'escalade et dans les livres sur l'entraînement, on parle de périodisation et de l'importance de prendre du repos. On conseille généralement 3 à 6 semaines par année... mais qui le fait vraiment?

Dans mon cas, depuis trois ans, j'ai eu du mal à vraiment prendre du recul, du vrai repos. De temps à autres, j'ai dû arrêter quelques semaine, mais toujours parce que j'avais une blessure majeure. Le truc, c'est qu'il faut arrêter, se reposer, AVANT de se blesser. Et même idéalement quand on est à son meilleur. Parce que quand on commence à atteindre notre max, on risque de s'enfler la tête et de pousser un peu plus... un peu trop!


Alors cette fois-ci je l'ai fait! Ce qui explique un peu pourquoi je n'ai pas écris depuis deux mois! Bon, il y a eu aussi le déménagement, l'adaptation au travail et le fait que je n'avais plus d'ordinateur personnel... mais j'ai aussi vraiment décroché. Ou enfin presque!


Idéalement, si vous arrêter pendant quatre à huit semaines, il ne faut pas tout arrêter. On peut se donner une ou deux semaines de repos complet, mais après, on veut garder la forme - et même l'améliorer - en faisant d'autres sports ou exercices: course, vélo, natation, poids. On veut aussi en profiter pour guérir ces petits bobos et travailler nos muscles antagonistes.


Pour cela, j'aime beaucoup les élastiques que me donne mon physiothérapeute. J'ai plusieurs exercices pour les trapèzes, la coiffe des rotateurs et les poignets. Il s'agit d'exercices légers de renforcement qui permettent d'éviter les blessures et d'équilibrer les muscles.


Si vous êtes vraiment motivés, vous en profiterez aussi pour améliorer votre ceinture abdominale en faisant des abdos de toutes sortes et des exercices de renforcement des muscles du dos.


Finalement, on oublie souvent que la souplesse est tout aussi importante que la force en escalade. Et plus on devient fort, moins on est souple. Alors c'est un excellent moment pour faire du yoga, de la danse ou des arts martiaux, et travailler à assouplir notre corps.


Il ne faut pas oublier de reprendre notre sport GRADUELLEMENT. Si on essaie trop vite de refaire les mouvements avancés, notre corps risque de mal le prendre.




Pour ma part, ce que j'ai vraiment aimé de cette période de repos, c'est que quand j'ai repris l'escalade, j'ai retrouvé des sensations que je n'avais pas eu depuis longtemps. Pour me remettre dans le bain, je suis allé passé un week end à Kamouraska, cette magnifique falaise blanche dans le bas du fleuve.


Un paysage de rêve, des cotes pas trop dures pour se sentir encore bon et des voies assez courtes, parce qu'après cinq semaines d'arrêt on perd la conti (continuité ou endurance). Bref, le cocktail parfait! À part la température, qui était un plus plus froide que ce que j'endure en général, mais bon.



Pendant deux jours, j'ai complètement oublié les cotes et j'ai grimpé en ressentant chaque mouvement, chaque sensation de mon corps en contact avec la roche - un peu trop froide à l'occasion - de ma tête qui s'évadait dans les hauteurs. J'étais en contact avec mon souffle, je maîtrisais ma respiration, je n'avais pas peur des chutes ou de l'échec. Bref, le retour aux sources!


Je dois avouer que j'ai un peu de mal à me remettre à m'entraîner cette année. J'ai envie d'être à l'écoute de mon corps, et il me dit d'y aller molo. Alors j'y vais molo. Mais une chose est sûre, je prends énormément plaisir à grimper, que ce soit au gym ou à l'extérieur, et je suis à l'écoute. Et c'est, au fond, ce qui compte vraiment.

mardi 15 juin 2010

Mode éthique et escalade : un match parfait!



Enfant, je rêvais de devenir mannequin! Je sais, ça fait vraiment cliché et ça ne cadre pas du tout avec moi et avec mon mode de vie. Le camping, l'escalade, mes doigts et mes ongles détruits, mes gros bras, mon manque total de connaissance en matière de mode et d'agencement de couleur... bref, j'ai vite compris que c'était probablement pas mon domaine... Plus tard, j'ai voulu être journaliste, artiste de cirque, athlète... enfin, n'importe quoi pour voyager partout dans le monde et être commanditée, hahaha! Aujourd'hui, ben je cherche toujours : traduction, entraineur sportive, et quoi encore?



Mais quand Warren Zelman m'a proposé de poser pour lui, en tant qu'ami d'abord, mais surtout parce que j'ai un dos et des bras anormalement musclé pour une fille qui s'entraîne pas tant que ça, ben j'ai tout de suite dis oui. Faut dire que j'attendais juste ça! Après avoir vu ses magnifiques photos d'artistes de cirque, je rêvais de voir de quoi j'aurais l'air sous l'angle d'une caméra professionnelle!




Inspirée par ma bonne amie Julie Desormeaux et par son enthousiasme sans limites pour l'environnement, la mode éthique et les éco-designers, j'ai été tentée de trouver des vêtements éthiques et écologiques qui conviendraient à mon sport et à mon mode de vie : l'escalade.


C'est ainsi que je suis tombée sur la ligne de vêtements Respecterre. Ça tout de suite été le coup de foudre! Située dans un écovillage du Québec, l'entreprise fabrique et conçois une ligne de vêtement qui convient au sport, au yoga et au voyage. Ce qui est génial, c'est que les vêtements sont fait de coton bio ou équitable ou de bambou! L'essayer, c'est l'adopter, et c'est peu dire! Chaque morceau de vêtement que j'ai porté pour la séance de photo était si confortable, si doux, que j'ai failli tout acheter! Évidemment, mon budget et mon sens de l'économie a freiné un peu mes ardeurs, mais si j'avais pu, je l'aurais fait.


Qu'est-ce qui fait que le bambou est une fibre écologique? En bref, le bambou est la plante qui a la croissance la plus rapide au monde, en plus de nécessiter très peu d'eau et de ne pas avoir besoin de produits chimiques ou de pesticides! Évidemment, il ne pousse pas au Québec, mais tous les vêtements sont conçus et fabriqués ici. Absolument fantastique. Je me cherchais depuis longtemps des vêtements d'escalade confortables, beaux et polyvalents qui cadrent avec mon sens de l'éthique. Normalement, je vais au Village des valeurs ou dans des échanges de linge, parce que je n'aime pas ce que propose les boutiques sport. Cette fois-ci, j'ai trouvé.

Vous pouvez vous procurer la ligne de vêtements Respecterre dans diverses boutiques à travers la province et le pays, dont la petite boutique Moov Design situé au 1839 avenue Mont-Royal. En plus des vêtements sports et détente Respecterre, vous trouverez chez Moov Design des maillots faits sur mesure, des vêtements d'éco-designers québécois et de nombreux produits éthiques et écologiques comme les marques Fig et Lili Soleil. Fait non négligeable, la majorité des produits offerts par la boutique Moov Design sont fabriqués au Québec! Alors vous encouragez l'industrie locale en plus de protéger l'environnement.

Pour ce qui est du prix, si on compare avec les lignes de vêtements que plusieurs grimpeurs portent au gym, par exemple Prana ou Lululemon, je pense que les prix sont parfaitement raisonnables. Et puis les vêtements sont tout aussi confortables et originaux, sinon plus.

Dans un monde de plus en plus axé vers la consommation, s'il est peut-être devenu difficile de limiter nos achats, on peut au moins essayer d'acheter des produits locaux et éthiques. Enfin, je pense que la plus belle photo de Warren est quand même celle où je porte fièrement mes jeans et une vieille camisole, preuve qu'on a pas besoin de dépenser pour être bien!
Je tiens à remercier Warren Zelman pour son merveilleux travail, Julie Desormeaux pour sa motivatoin et ses connaissances en mode éco, ainsi que la boutique Moov Design et la ligne de vêtements Respecterre.
Aller voir le blog de Warren Zelman pour en savoir plus sur son travail à

samedi 1 mai 2010

Val-David : accès menacé




Ceux qui sont allés récemment à Val-David ont peut-être remarqué des pancartes indiquant que le parc est actuellement fermé. En effet, la municipalité de Val-David, qui a signé une entente de 10 ans auprès de la FQME en 2001, souhaite résilier le bail accordé à titre gratuit à la FQME et prendre en charge la gestion du Parc, afin de combler le déficit municipal.

Si vous êtes membres de la FQME, vous avez probablement reçu un courriel à ce sujet la semaine dernière. On informait les membres que : « Actuellement, les parois d’escalade de Val-David sont toujours sous la couverture d’assurance de la FQME. Bien qu’il ait été indiqué à l’entrée du site par le village de Val-David que le parc d’escalade est fermé, nous sommes d’avis que nos membres peuvent s’y rendre comme à l’habitude. »

Bien sûr, cette situation ne plaît pas à la FQME et à bon nombre de grimpeurs ou d’équipeurs, qui risquent de « retirer » des protections fixes installées bénévolement au cours des dernières années.

On peut aussi craindre que les frais journaliers ou annuels soient plus élevés qu’auparavant. Bref, une situation à surveiller. La communauté de grimpeurs devra probablement s’intéresser aux débats à venir si elle ne veut pas en payer les frais!

L’appel est lancé.

vendredi 30 avril 2010

J'ai trouvé ma voie!




Et oui, cette semaine, je l'ai trouvé. Ma voie. Une belle voie technique, variée. Bon, j'ai pas trouvé "le sens de ma vie", c'est pas ce que je voulais dire... je suis simplement retournée à Baldi, petite paroi que j'adore dans les Laurentides, et je me suis lancée quasiment pas échauffée dans Ulysse (5.13a??? je suis folle ou quoi!). J'avais déjà essayé l'année dernière, en fin de journée, essai soldé par un échec.

Depuis maintenant près de 7 ans que je grimpe, je n'ai pratiquement jamais travaillé de voie, eu de "projet" comme on dit dans le jargon du grimpeur. Moi, je n'ai jamais tellement utilisé ce terme. À cause de ma formation en traduction et de la quasi-psychose qu'on nous fait vivre au sujet des angliscimes, le mot me rebute. À mon avis, le mot projet n'a pas le même sens en anglais et en français. En français, une fois qu'on a entamé un projet, ce n'est plus un projet, cela devient concret. Un projet, en français, ça doit être encore au stade de l'idée.

Bref, c'est pas tellement important. Parce que c'est tellement plus facile de dire "projet" plutôt que d'utiliser une périphrase comme "la voie que je travaille". Mais moi j'ai choisi d'utiliser le terme "ma voie". C'est une façon bien possessive de s'approprier le rocher. Elle n'est pas seulement à MOI, c'est sûr. Mais dans mon coeur, je l'aime, je vais la travailler, alors elle est un peu à moi!

En tout cas, une chose est sûre, j'espère la réussir cette année!

Voici quelques photos prises au cours de mon essai dans Ulysse l'an dernier.

mercredi 28 avril 2010

For a life that rocks!

Compétition Vertical 2010
Photo: Nic Charron

I want to devote my life to climbing. This is what my title stands for. "Le fil d'Aryane" comes from greek mythology. I've recently learn that it is also a piece of equipment use in climbing, as well as the name of a couple of routes... seems like a good call to me!

We will see where this blog will brings me. I am planning on writing in both French and English, writing a parrallele English blog called Make Your Own Path (I don't want to translate everything, but say things in the language that first comes to my mind! love living in a bilingual country!).

I want to share as much as I can about climbing, travelling, competing and else, post pictures and videos from friends and much more! If anyone has pictures, videos, or ideas they want to share, please feel free to drop me a line!

mardi 27 avril 2010

Le fil d'Aryane? C'est plutôt une corde!

Et voilà, je me lance! Comme toujours, tête première, sans trop réfléchir. J'entame ce blogue qui me trotte en tête depuis un moment. C'est que l'adrénaline est la source qui me nourrit, et voilà qu'après des mois de cogitation inutile, je largue les amarres. Impulsive, irréfléchie, je franchis les dangers... et ensuite je réévalue.
Essai dans Léonardo, 5.13b
Photo: Nicolas Charron
http://www.nicolascharron.com/

Le fil d'Aryane, c'est l'histoire qu'on me raconte depuis ma tendre enfance. Pour ceux qui ne la connaissent pas, Ariane, ou Ariadne, était une princesse grecque, fille de Minos. Séduite par Thésée, qui devait être sacrifié dans le labyrinthe où se trouvait le Minotaure — monstre mi-homme, mi-taureau — elle lui a offert un fil de lumière, afin qu'il puisse retrouver son chemin. Malheureusement pour la pauvre Ariane, Thésée l'abandonna sur une île déserte pour se farcir sa soeur (sacrés Grecs, ils ont le don d'avoir l'air de beaux salauds!). La fin est toutefois magique et me fait toujours un peu rêver. Le Dieu du vent, passant près de l'île, s'est vite épris de la jeune fille et il l'épousat, faisant d'elle la Déesse du vent. C'est-ti pas beau?

Dans mon cas, le fil, c'est plutôt une corde. Une corde dynamique, pour bien amortir les chutes. Une corde raide, quand je pense aux risques que je prends à l'occasion. Une corde sensible en raison de mon côté susceptible et émotif. Une corde solide, lorsque je me rappelle toutes les épreuves traversées dans cette vie. Une corde vibrante, en raison de tous les émois qui m'ont fait grandir, au fil du temps, des voyages et des rencontres. Une corde parfois neuve, souvent usée, rugueuse, fine ou mouillée...


Pourquoi donc créer un blogue? De quoi parler? Quels sujets aborder? En quoi sera-t-il différent, intéressant, vivant? Que de questions, que d'hésitations... Parler de moi? De mes petites et grandes aventures? Partager ma passion de l'escalade, du rocher, du mouvement? Laisser l'empreinte d'idées trop souvent évanescentes pour resserrer les liens qui nous unissent?

Oui, un peu de tout ça. Voilà à quoi ressemblera mon blogue. Pour les grimpeurs néophytes, il pourra être une porte d'entrée vers un monde nouveau de verticalité. Pour les grimpeurs aguerris, une façon comme une autre de procrastiner. Pour ceux qui ignorent tout de l'escalade, par exemple certains membres de ma famille et plusieurs amis, une façon peut-être d'en savoir plus et de comprendre pourquoi je suis si contente quand je dis "wow, je me suis rendue en haut d'une 5.13", et qu'en retour j'ai un sourire mi-figue, mi-raisin et un petit « OK, alors tu veux du beurre ou de la margarine?».


Je vais donc parler d'escalade, bien sûr, avec tout ce que cela implique : sites, compétitions, voyages, techniques, gestuelle, matériel. J'en profiterai aussi pour y mettre une touche de poésie, de philosophie, de réflexion du dimanche, parce que ça rend la vie tellement plus colorée! Non mais c'est bien beau l'escalade, sauf qu'au bout du compte, qu'est-ce que ça m'apporte? En tout cas, financièrement, ça rapporte peu, mais humainement, c'est inchiffrable!

L'escalade, c'est plus qu'une passion, c'est aussi un mode de vie. Une sorte de sous-culture... un monde à part où les voyages ont une importance capitale et où les chiffres, ou cotations, ont trop souvent le gros bout du bâton. L'escalade, c'est un peu comme ma drogue à moi, et aussi mon obsession. Retrouver les frissons des premières grimpes, renouveler la sensation ultime de dépassement de soi, de peur, de fierté. Toute cette gamme d'émotions et de sensations qui nous font grandir, mais qui nous rendent aussi parfois un peu épais. La vie quoi!